A Santiago de Cali, à la fin des années 1960, un très jeune garçon s'initie à la vie par la bagarre. Ses idoles sont James Dean et Toshiro Mifune. Le jour, partout où il va, de bagarre en bagarre, il se forge une réputation qui lui vaut le respect de ses aînés, dont le redoutable gang de la Tropa Brava. Le soir, à la maison, il se fait doux comme un agneau et prend soin de sa mère.
Luis Andrés Caicedo Estela (Santiago de Cali, Colombie, – id., ) est un écrivain colombien né à Cali, ville dans laquelle il passa la plus grande partie de sa vie. Bien qu'il mourût très jeune, son œuvre littéraire est considérée comme une des plus originales de la littérature colombienne. Caicedo anima plusieurs mouvements culturels dans sa ville dont le cercle littéraire des Dialogantes, le ciné-club de Cali et la revue Ojo al Cine. En 1970, il remporta le premier concours littéraire de contes de Caracas avec Los dientes de caperucita, ce qui lui conféra une première reconnaissance du milieu intellectuel.
Il a écrit que vivre plus de 25 ans est une honte, ce qui est perçu par beaucoup comme la principale raison de son suicide alors qu'il n'a que 25 ans, et qu'il vient de recevoir un exemplaire de son livre, publié par une maison d'édition argentine,,.
L'œuvre de Caicedo est consacrée à la société urbaine et à ses problèmes...